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Thiers,
capitale française
de la coutellerie
Lien vers la DDE du Puy de Dôme

developpement

Thiers, son développement
Depuis la construction du mur d'enceinte, enfermant le château, l'église Saint-Genès et des bâtiments, les habitations se regroupèrent de plus en plus aux abords du refuge qu'offrait la forteresse. Il est sûr qu'à plusieurs reprises, on chercha à protéger les maisons situées à l'extérieur, mais proches du rempart, par un système défensif, surtout quand cette agglomération avait atteint une suffisante importance.

Les archives communales antérieures à la révolution de 1789 étant considérablement réduites, par des destructions volontaires ou fortuites, on ne trouve pas de mention sur d'autres fortifications jusqu'au XV ème siècle, date à laquelle Louis II de Bourbon, châtelain de Thiers, fit entourer la ville de rempart. Cependant, il est certain qu'entre le XI ème  et le XV ème siècle, la ville fut dotée d'enceintes successives au fur et à mesure qu'elle s'agrandissait. 

Il n'y a pratiquement plus de traces aujourd'hui, vu les transformations de la ville, les démolitions et reconstructions. Il reste de minces détails, comme des anciens plans qui permettent de donner une vue de Thiers en 1450. Ils permettent de distinguer cinq étapes. En s'appuyant sur de rares vestiges, qui existent encore, on peut situer approximativement la place de ces antiques ceintures de pierre.

Tout d'abord, le premier noyau à se créer dut être celui de Saint-Jean, puisque l'église (St jean) existait déjà en 1016. Mais ce n'est qu'une supposition. Le premier groupe de maisons fut logiquement le premier défendu. A cela, on peut dire qu'il y avait une organisation de défense permanente suivant le genre et l'importance des habitants. Ainsi, des masures de serfs ont pu être négligées, tandis que les demeures de bourgeois ou d'artisans étaient protégés.

On retrouve dans les archives municipales, deux enquêtes sur le droit de Leyde (1336 et 1379), parlant d'une délimitation constituées de fossés, dont voici le passage reproduit texto mot pour mot, du texte en question:
" Il est à savoir que la ligne des dits fossés est ainsi qu'il suit: de la tête du fossé du clos de la vigne de la dame comtesse de Forez ils tendent directement à l'hôtel d'André et d'Etienne Poéron qui appartenait autrefois à Guillaume Mirenas. Ils passent par le milieu de la dite maison, et de là vont en droite ligne à la fontaine du lac, en passant par le milieu de la maison de Guillaume des Aigles, autrement dit Archimbaud. Ensuite directement à la fontaine de Chatar; de là, ils descendent à la Durolle, et de cette rivière remontent au palais du château jusqu'à une certaine conduite d'eau sortant de l'hôtel de noble homme Louis Bolher, chevalier, lequel hôtel appartint autrefois à messire Guillaume Goyard, chanoine de Thiers. Puis, traversant le château, ils tendent directement à la rue publique de la Croix de la Pierre, laissant la maison de messire Jean Rajasse en deçà, et les maisons de Jean Dufour, de Jean Farchu, et Jean Estournel, autrement dit Cossiensa au-delà, et les peddes de Louis Dauchier au-delà. Ensuite ils vont tout droit au coin touchant les maisons de Blanche Roche du côté de la Lavanderie au point marqué par la conduite d'eau ci-dessus désignée. Puis, du dit coin aux fossés de Pourcharesse en suivant cette rue publique du haut en bas, pour revenir de là au fossé du clos de la dite dame comtesse de Forez. " 

Ces fossés ont été en grande partie comblés avant l'enquête de 1379, puisqu'il est dit qu'ils traversent des maisons. Il semblerait que ces fossés aient servi de limite pour les perceptions. On suppose que le tracé de ces fossés formait la limite de la censive du château après que les seigneurs de Thiers eurent fondé le Chapitre de Saint-Genès et remis dans leurs anciens droits les moines du Moutier. Il est difficile de connaître l'origine de ces fossés, tout comme les emplacements de certains comblés; les points de repère ayant pour la plupart disparu.

Mais dans une chronique de Saint-Etienne de Muret, vers l'an 1060, il est indiqué que de vastes jardins s'étendaient au-dessous du château. Il y a donc eu ensuite un agrandissement des murs d'enceinte sur le côté le moins protégé du château, par la présence de ces jardins.

La muraille était renforcée de 7 grosses tours, dont 2 existent encore à rue Alexandre Dumas; l'une en bas et l'autre au milieu de la rue. Une troisième tour se trouvait en haut de la rue, mais a disparu, tout comme les quatre autres. Deux de celles-ci encadraient la porte ouvrant sur la rue du Bourg. Il y avait une tour à l'entrée de la rue Lasteyras que l'on surnomma Tour de la ville, et une autre vers la halle.

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Dernière mise à jour faite le: 01/01/2010 à 23:15

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